Article Corse Matin : “Sur les traces du fondateur de l’aïkido à l’Aïkidojo“

Depuis son dojo du centre du sport et de la jeunesse de Corse,  Stéphane Bravin propose à ses élèves d’emprunter la voie de la tradition.  Un art martial,   certes,   mais pas seulement…

 

La saison s’apprête à redémarrer sur les chapeaux de roues au sein du club Aikidojo Ajaccio.  En effet les cours reprendront le 4 septembre,  à 19 heures,  dans son dojo habituel du Centre du sport et de la jeunesse de Corse.

Alors que beaucoup d’arts martiaux et sports de combat très médiatisés mettent en exergue une certaine forme de violence,  l’aïkido reste un budo traditionnel non compétitif et efficace,  puisant ses fondements dans des anciennes écoles d’arts guerriers.  Mais,  ses disciples partagent un même principe :  la violence ne saurait constituer une réponse à la violence.  Le travail est fluide et sans heurts.

« Notre dojo est vraiment ancré dans la tradition des enseignements du seul maître japonais,  Saito Morihiro Sensei,  ayant passé 23 ans de sa vie,  7 jours sur 7,  avec le fondateur de l’aïkido,  Morihei Ueshiba,  précise Stéphane Bravin,  son principal animateur.  Nous y enseignons d’ailleurs le travail des armes (sabre en bois,  bâton),  tel qu’ils étaient originellement enseignés au dojo de Iwama,  au Japon.  Le génie de Morihei Ueshiba a été de prendre le meilleur de d’écoles d’arts martiaux anciennes et de fusionner le travail des armes et mains nues en un système cohérent. »

« Comme tous les arts martiaux,  c’est une école de vie,  susceptible de guider dans la recherche de l’harmonie en toute situation,  souligne Stéphane Bravin.  Le pratiquant découvre un véritable art de vivre,  permettant de trouver la paix en soi et avec les autres. »  L’idée consiste aussi à proposer un apprentissage en douceur.  Les cours sont adaptés au niveau de chacun,  à partir de 13 ans,  mais s’avèrent surtout progressifs.  Une fois les cinq ou six principes fondamentaux acquis,  l’acquisition des gestes techniques suit naturellement.  De quoi,  peut-être,  se laisser tenter par un cours d’essai gratuit.

 

source Corse Matin  :  http://www.corsematin.com/article/article/sur-les-traces-du-fondateur-de-laikido-a-laikidojo